Dans une commune comme Saint-Rambert-d’Albon, le centre-ville reste un espace essentiel à la vitalité locale. La rue principale et la Place du marché restent attractives pour les commerces. Pourtant, les défis sont encore nombreux : concurrence de l’e-commerce (Amazon, Vinted, …), attractivité des zones commerciales périphériques comme Green7, et évolution des modes de consommation. Des applications numériques offrent des solutions concrètes pour dynamiser les commerces de proximité. Voici une sélection d’outils déjà opérationnels en 2025, illustrés par des exemples dans notre région.

1. Citymapper : Simplifier l’accès au centre-ville

Citymapper est une application reconnue pour ses itinéraires multimodaux (transports en commun, vélo, marche). À Lyon, elle est utilisée par des milliers d’habitants pour naviguer dans le centre-ville, notamment vers les commerces de la Presqu’île (source : site officiel Citymapper, 2023). À Saint-Rambert-d’Albon, elle pourrait orienter les habitants et visiteurs, renforçant ainsi la fréquentation des boutiques locales.

2. Too Good To Go : Réduire le gaspillage, attirer les clients

Too Good To Go, lancée en France en 2016, permet aux commerçants de vendre leurs invendus à prix réduit. À Valence, des boulangeries comme La Panetière (vérifiable via l’application) proposent des paniers anti-gaspi, attirant une clientèle variée dans le centre-ville. À Saint-Rambert, cette solution pourrait dynamiser le passage dans les rues commerçantes tout en soutenant les artisans locaux.

3. The Must : Promotions en temps réel

The Must est une application française qui diffuse des offres géolocalisées. À Annonay, en Ardèche, des commerçants du centre ont testé cet outil pour annoncer des remises immédiates, comme le rapporte le journal Le Réveil du Vivarais (édition 2022). Une boutique rambertoise pourrait l’utiliser pour signaler une promotion, captant ainsi les passants.

4. Addictill : Une gestion moderne pour les commerçants

Addictill, logiciel de caisse créé en France, équipe déjà des commerces indépendants en Rhône-Alpes. À Romans-sur-Isère, des boutiques du centre historique l’ont adopté pour gérer leurs ventes et envoyer des offres ciblées (témoignages disponibles sur le site officiel Addictill). En 2025, il pourrait aider les commerçants de Saint-Rambert à organiser des animations commerciales synchronisées avec les événements locaux.

5. Fluicity : Impliquer les citoyens

Fluicity, plateforme de participation citoyenne, a été utilisée à Grenoble pour des consultations sur des projets urbains, notamment dans le quartier Championnet où des marchés artisanaux ont vu le jour (source : site Fluicity, 2023). À Saint-Rambert-d’Albon, elle pourrait permettre aux habitants de proposer des idées pour animer la place centrale, en collaboration avec les commerçants.

6. Click-and-Collect local : Allier numérique et proximité

Des solutions comme Bluedistrib’, développée en France, facilitent le « commander en ligne, retirer en magasin ». À Bourg-de-Péage, près de Romans, des commerces participent à des initiatives similaires via des plateformes locales (initiative relayée par Drôme Hebdo, 2022). À Saint-Rambert, cela pourrait convenir aux habitants souhaitant soutenir leurs commerces tout en gagnant en flexibilité.

7. iVitrine : Une présence en ligne accessible

iVitrine, service français lancé en 2020, aide les petits commerçants à créer une vitrine numérique. À Voiron, en Isère, des boutiques du centre l’utilisent pour attirer les clients en magasin après une découverte en ligne (témoignages sur ivitrine.fr). En 2025, cet outil pourrait renforcer la visibilité des commerces rambertois auprès des habitants et des automobilistes de l’A7.

Une opportunité pour Saint-Rambert-d’Albon

Ces applications s’inspirent de réussites régionales. À Valence, Grenoble ou Lyon, elles ont prouvé leur efficacité pour revitaliser les centres-villes. À Saint-Rambert-d’Albon, elles pourraient contrer l’attractivité des zones commerciales voisines comme Salaise-sur-Sanne, tout en valorisant notre centre ville. La Municipalité pourrait jouer un rôle en accompagnant les commerçants via des formations et coordinations, à l’image des aides proposées à Saint-Marcellin (source : site officiel de la commune, 2023).

Défis à relever

L’adoption de ces outils nécessite un effort collectif. En Rhône-Alpes, des communes comme Saint-Marcellin montrent que la transition numérique peut être lente sans accompagnement. À Saint-Rambert, un soutien local (formations, subventions) sera essentiel pour que ces applications transforment notre centre-ville en un espace connecté et animé d’ici 2025.

Votre avis compte !

Et vous, que pensez-vous de ces outils pour notre commune ? Avez-vous des idées d’animations ou des suggestions pour nos commerçants ? Partagez vos remarques et propositions dans les commentaires ou lors des prochaines réunions locales. Ensemble, construisons un centre-ville qui nous ressemble, dans l’esprit d’une gouvernance partagée !